Dictionnaire des auteurs
Emily ALWARD. Née à West Lafayette (Indiana), « résidence de la Purdue University », elle a passé son enfance dans cette ville, s’imprégnant d’une ambiance scientifique et technologique qui a sans doute contribué à faire d’elle, aussi loin que remontent ses souvenirs, une fan de S. -F. Elle a deux filles et deux petits-enfants qui ont grandi, eux, dans les histoires de dragons et d’épées magiques. Elle fréquente les conventions de S. -F. et a publié de nombreuses histoires dans des fanzines. Profession : d’abord secrétaire, puis correctrice et finalement bibliothécaire.
Patricia Anne BUARD. Naissance et enfance dans l’aire métropolitaine de Chicago. Découvre la S. -F. à treize ans avec des livres d’Heinlein et Asimov dénichés dans une bibliothèque. A travaillé comme créatrice de costumes au théâtre et pour des compagnies de danse moderne ; son mari est scénographe – également au théâtre. Elle a soumis sa nouvelle à l’occasion d’un concours organisé par le magazine Starstone, où elle a remporté le premier prix.
Margaret L. CARTER. Auteur d’un doctorat sur Le Doute narratif concernant le surnaturel dans la fiction gothique, elle s’est fait connaître très tôt par une anthologie de textes classiques (Demon Lovers and Strange Seductions, Fawcett, 1972) et un recueil d’essais (C. S. Lewis as Critic, Kent State University). Spécialiste des vampires, épouse d’un officier de marine (Leslie, commandant de la frégate U. S. S. Reid), mère de quatre enfants, elle a beaucoup changé d’adresse avant de se fixer à San Diego. Elle a écrit quatre récits publiés dans les anthologies de Marion Zimmer Bradley.
Paula CRUNK. Née en 1944, elle fut « une môme mal attifée et droguée de livres », qui découvrit la S. -F. et la fantasy à l’âge de dix ans.
Elle rêva de devenir professeur d’anglais, adopta quelque temps le mode de vie hippie, puis se déclara trop vieille pour la contre-culture ; en 1980, nous la retrouvons psychiatre dans la banlieue semi-rurale d’Alton (Illinois). Et surtout, c’est une « indécrottable » Amazone Libre, amoureuse de ses sept chats, fréquentant de préférence les Tours Interdites… et à qui revient le denier mot des Chroniques de Ténébreuse.
Patricia FLOSS. Marion Zimmer Bradley se souvient de l’avoir rencontrée dans les années 70 à une convention des fans de Ténébreuse ; « un bout de fille aux yeux noirs avec une robe cramoisie de Gardienne », qui envoya L’Autre côté du miroir (150 000 signes) par la poste et produisit un effet spectaculaire : l’écrivain l’adopta aussitôt comme « version officielle » des événements situés entre L’Héritage d’Hastur et L’Exil de Sharra et le distribua sous forme de polycopié (tiré à quelques centaines d’exemplaires) à tous ceux qui en faisaient la demande ; ce fut un épisode marquant de la brève mais héroïque destinée de Thendara House. Pas question cependant de l’introduire dans Starstone, le fanzine publié par la même maison : trop long. Pour la même raison, ce texte fut écarté des deux premières anthologies de Ténébreuse publiées par Daw Books (The Keeper’s Price et Sword of Chaos) et ne trouva place que dans la suivante, consacrée à des novellas, et qui – juste retour des choses ! – lui emprunta son titre.
Susan HOLTZER. En 1985, elle se disait « usée par la politique des sixties » et convaincue que la S. -F. est plus réelle que l’Amérique contemporaine. Elle avait écrit « toutes les variétés de non-fiction imaginables » et aimerait mieux perdre sa main droite que son ordinateur. Alors, une gauchère déçue par le gauchisme ? se demande Marion Zimmer Bradley.
Judith KOBYLECKY. Mariée, trois enfants, elle a écrit sa nouvelle juste après la naissance du troisième. Il s’agit donc d’un commencement – et aussi d’une histoire brève, car l’auteur était fatigué.
Vera NAZARIAN. Elle est de Glendale (Californie) et a eu une première nouvelle publiée dans Sword and Sorceress alors qu’elle était encore à la high school. Marion Zimmer Bradley n’a pris connaissance de son jeune âge qu’en recevant son contrat contresigné par ses parents !
Diana Lucile PAXSON. Née en 1943, elle a fait ses débuts d’écrivain avec « Vai Dom », puis avec le cycle romanesque de Westria (7 vol., 1982-1992) sur une Californie postatomique où la magie a remplacé la technologie. Puis elle s’est tournée vers la fantasy celtique avec les Chroniques de Fionn Mac Cumhal (3 vol. en collaboration avec Adrienne Martine-Barnes, 1993-1995). Belle-sœur de Marion Zimmer Bradley, elle s’est lancée dans un programme d’adaptations littéraires qui complète le sien : Shakespeare dans The Serpent’s Tooth (1991) et L’Anneau des Nibelungen dans The Wolf and the Raven (1994) et The Dragons on the Rhine (1995). La suite des Dames du Lac lui est dédiée.
Diana PERRY. Née en 1966, originaire d’Oakland, elle a étudié les relations internationales au Pomona College à Claremont (Californie) où elle a rencontré Vera Nazarian qui a le même âge qu’elle et qui étudiait, pour sa part, la psychologie et l’anglais. Une danse pour Ténébreuse a été écrite en commun sur une idée de Diana Perry.
Elisabeth WATERS. Marion Zimer Bradley a fait sa connaissance chez Jacqueline Lichtenberg, chez qui elle descend parfois quand elle est de passage à New York ; Elisabeth Waters l’invita à passer le week-end chez elle, dans le haut pays de l’Hudson River, et lui montra la première version du Prix de la Gardienne. Marion tint à réviser elle-même cette belle nouvelle et la publia dans le recueil du même nom (1980). Lisa avait alors vingt-six ans et travaillait comme secrétaire en préparant une maîtrise d’informatique. Ses dons littéraires se révélèrent si brillants que Marion, non contente de la publier, lui demanda d’être son assistante. Texte après texte, elle a fini par devenir une des principales amies de Ténébreuse. D’abord, bien sûr, par sa ferveur ; mais aussi, de plus en plus, par ses immenses qualités littéraires.
Deborah WHEELER. Chiropractricienne, ceinture noire de kung-fu, mère de deux filles, elle a été doyen d’un collège et a beaucoup contribué aux Chroniques de Ténébreuse, où elle s’est fait remarquer en particulier par des histoires où les animaux jouent un grand rôle.
Penny ZIEGLER. Née en 1945, elle a grandi à Palm Beach (Floride), suivi des cours de Ier cycle universitaire dans la région de Boston ; vécu dans le Colorado après son mariage ; donné naissance à trois enfants en 1967,1968 et 1970 ; et déménagé à Washington, D. C., où elle a repris ses études (B. S. en biologie, école de médecine) à la George Washington University tout en élevant ses enfants. En 1980, elle était psychiatre stagiaire. Mais dans cette vie bien remplie, il y avait encore place pour l’écriture…